J’ai effectué ce TMB en la bonne compagnie de Miss S que le très bon forum Rando-Trekking m’a fait rencontrer tout d’abord virtuellement. Nous sommes passés pour ainsi dire par toutes les variantes possibles.
- Départ des Houches par le téléphérique du Prarion afin de faire le bivouac au Prarion.
- Col du tricot, chalets du Truc, vallon d’Armancette.
- AR au lac d’Armancette puis direction le refuge de Tré la tête par les Plans.
- Bivouac dans une zone de camping autorisé dans le réserve. Le Col du Bonhomme et son recommandé refuge de la Croix du Bonhomme.
- Après le col du Bonhomme direction le col des Fours puis la tête Nord des Fours, le col de la grande écaille.
- Refuge à l’excellentissime Robert Blanc, retour à l’itinéraire classique au col de la Seigne.
- Visite sans sac des pseudos lacs du Miage et le Combal, constat des effets du « Global Warming » un vrai global warning.
- Descente en téléphérique à Courmayeur, ravitos, reprise du classique et le refuge Bertone puis direction Tête Bernarda et le Pas d’entre 2 Sauts. Chemin en balcon depuis Bonatti jusque au-dessus d’Arnuva.
- Refuge Elena, l’un continue par le Grand col du Ferret et le chemin latéral jusqu’à La Fouly, l’autre le Petit col Ferret et AR au bivouac Fiorio (ou du Dolent).
- Trajet bus de La Fouly à Champex pour éviter l’inutile, derniers ravitos à Champex.
- Bivouac à l’Arpette, la Fenêtre d’Arpette, chalet du glacier, col de la Balme et son refuge recommandé.
- Bivouac au col des Posettes, l’aiguillette des Posettes.
- Les échelles, l’aiguillette d’Argentière, les lacs Blancs, l’Index puis le col de la Glière.
- Bivouac aux lacs noirs, col du lac Cornu, Planpraz, le Brévent, col de Bel Lachat, aiguillette des Houches et son petit chemin de crête.
- Retour aux Houches par l’interminable descente en sous-bois en passant par le parking du Parc Zoologique, fin au Camping des Houches
Je peux donner des chiffres ?
Sur 8 jours environ 190km +11500 et -11500, mais comme vous avez vu on a honteusement shunté la montée des Houches, la descente sur Courmayeur, le trajet La Fouly-Champex.
Très peu de monde sur les variantes
Quand même qq1s de belles et sympathiques rencontres, tel ces 3 Américains (dont l’un au pas très rapide et énergique) vus presque chaque jour, du 2ème à l’avant dernier et chaque fois ils étaient derrière, cela les a pas mal impressionné, surtout Miss S carburant de son pas tranquille comme si elle faisait du ski mais diablement speed en descentes.
Super météo malgré quelques nuits pluvieuses
Faut dire que sur 8 nuits on en a eu 5 avec la flotte, pas toute la nuit mais quand même, de quoi énerver un ti peu parfois. Et puis c’est durant le WE que le maire de St Gervais pris la décision de fermer la voie Classique du MB dont l’accès au refuge du Gouter.
Quelques névés sur variante Robert Blanc
C’est la belle variante qui gagne à être connue ainsi que le Refuge son ambiance et ses 3 très sympas gardiens. Et c’est là que l’on peut tâter de la belle neige, parce qu’ailleurs il faut monter bien plus haut …
Pour ma part j’ai fait ces variantes et ce TMB avec un bâton-canne et des New Balance de trail. Ce n’est pas ce que je recommanderai à d’autres qui veulent faire de même.
En cette période de début juillet la haute Savoie souffrait déjà d’une période de canicule et de sécheresse encore jamais vue. Les feuillus de la vallée de Chamonix et des vallées avoisinantes subissaient une vernalisation précoce et quittaient leur feuilles. Les glaciers reculaient tellement haut que d’avion le mont blanc devait plutôt s’appeler Black & White. Le weekend de notre passage le refuge du gouter a été fermé pour la première fois, son approche par le couloir de la mort ce n’était plus du cinéma. La mer de Glace que nous avons vue du Brévent pouvait s’écrire en deux mots seulement. Et je me suis souvenu d’elle, dans les années 60 tout môme quand je la vis pour la première fois à la descente du tram. Souvenir que les mômes dans ces années 10 n’auront évidemment pas.
Je terminerai pour remercier le Tsar Fou, grâce à lui et ses avertissements je ne me suis pas chargé en vain d’un duvet bien hyper très chaud, d’un polaire pas inutile que j’ai bien du mettre tous les jours, des moufles etc. Au cazou bien sûr il y aurait une tempête. Je crois qu’il mérite son pseudo.
En même temps il ne faut pas écouter n’importe qui !!!
Ça se saurai s’il faisait froid et qu’il y avait de la neige en juillet sur le TMB 🙂
ouep! je dois être encore + fou 😉